Article publié dans la revue “Chien, vie et santé” de décembre 2021. Auteure : Isabelle Persson
Découvrir ou re-découvrir le Roi des chiens
S’il y a bien une race de chiens que tout le monde identifie c’est le Berger Allemand. Ce chien puissant, au pelage abondant généralement fauve avec un manteau noir, avec sa tête lupoïde et ses oreilles dressées ne laisse personne indifférent. Il attire le regard, réveille les souvenirs et initie la conversation entre amateurs. Parfois il provoque de la crainte mais jamais on ne croise un Berger Allemand sans le remarquer.
Il faut dire qu’il est précédé par sa légende. Rintinin et Jerry-Lee l’ont mis à l’honneur au cinéma. Rex en a fait une star du petit écran et il n’est pas rare que nos grands-parents nous en aient relaté les faits héroïques ou moins glorieux en temps de guerre. Synonyme de gardien, le Berger Allemand fut à une époque le chien de protection des personnes et des biens par excellence. On le voyait partout où un jardin, une entreprise demandait de la surveillance. Il accompagnait les forces de l’ordre partout dans le monde contribuant ainsi à créer un archétype du chien de défense. Ce succès ne fut pas sans conséquences. Comme toutes les races à la mode, le Berger Allemand a vu son caractère et son physique se dégrader jusqu’à ce que les clubs de race, sur le modèle du SV (club de race allemand), reprennent la sélection en mains et n’imposent des épreuves où stabilité émotionnelle, courage et obéissance étaient les conditions obligatoires pour reproduire.
Aujourd’hui le Berger Allemand est redevenu un chien particulièrement équilibré si son mode de vie et son éducation ne le transforment pas en “fauve en cage”. Détrôné par le malinois comme chien d’intervention, par le Labrador et le Golden Retriever comme chien guide, il reste un des chiens favoris à travers le monde où il continue d’apporter de l’attention, de l’affection et un soupçon de protection à des millions de familles.
Une race polyvalente relativement récente
Le Berger Allemand est officiellement né en 1899 date de la création de son premier standard et de son livre des origines allemandes sous les traits d’Horand von Grafrath premier inscrit dans ce livre. Horand était un berger de Thuringe gris et aux oreilles droites et s’appelait d’ailleurs Hektor Linksrhein quand il fut acheté par le capitaine Max von Stephanitz pour son programme d’élevage. A cette époque Von Stephanitz n’était pas d’accord avec la vision de la Phylax, une première société du chien de berger allemande, qui prônait l’élevage des chiens pour leur apparence physique et leur valeur commerciale. Lui avait une idée bien précise du chien parfait. Il le voulait robuste, intelligent et apte au travail. Dès l’achat d’Horand il créa la Verein für Deutsche Schaëferhunde (SV) et oeuvra en ce sens en cherchant à combiner les meilleures caractéristiques des chiens de berger du nord (Thuringe) avec celles des chiens de berger du sud (Wurtenberg) pour obtenir une race polyvalente et apte aussi bien à la conduite d’un troupeau qu’à la défense.
On doit d’ailleurs à cette polyvalence la survie du Berger Allemand lorsque la révolution industrielle et le premier conflit mondial ont changé les besoins et les enjeux. Elle lui a permis d’être employé à d’autres tâches notamment comme chien policier et chien de garde tandis que les troupeaux disparaissaient. Mais c’est comme chien militaire durant la grande guerre qu’il a surtout gagné ses galons au point qu’il fut ramené dans leur pays d’origine par quelques soldats conquis où il fût rebaptisé Berger d’Alsace. Le second conflit mondial a bien failli le faire disparaître entre le lourd tribut qu’il paya directement et la tâche ingrate de gardien de camps qui lui fut confiée. Si son histoire est entachée par ces épisodes, ce sont son dévouement et son intelligence qui l’ont réhabilité et nous sont parvenus faisant du Berger Allemand le chien capable de tous les exploits par excellence.
Une silhouette reconnaissable entre toutes et un physique d’athlète
Le Berger Allemand est une des races les plus répandues au monde. Il est bien difficile de la décrire une nouvelle fois sans avoir l’impression de reprendre les termes de ses prédécesseurs. Assurance et force me viennent tout d’abord à l’esprit, lorsque posé fièrement et solidement sur ses membres, il est en éveil sur le monde. De taille moyenne, entre 55 et 60 cm pour la femelle et 60 et 65 cm pour le mâle, légèrement plus long que haut, une ligne de dos légèrement descendante du garrot (haut) à la croupe (longue et peu inclinée), un cou robuste et musclé, une poitrine profonde, un dos solide et un rein puissant le tout terminé par une queue touffue à peine recourbée à son extrémité, il est réellement taillé en athlète. La particularité de sa construction réside dans les angulations de ses membres : un bras long placé à angle droit avec l’épaule pour une prise de terrain avant optimale, une arrière-main idéalement angulée pour permettre cette poussée si efficace au moment du trot. Rien n’a été laissé au hasard. Cette morphologie si particulière n’est pas le fruit de préoccupations uniquement esthétiques mais bien celle d’une sélection rigoureuse ayant toujours eu pour but d’améliorer les rouages de cette extraordinaire mécanique. Tout ceci s’illustre lorsqu’il se déplace. Souple mais productif. Ce qui est particulièrement surprenant chez lui, c’est sa capacité à produire, au trot, un mouvement rasant sans aucun effort apparent. Sa construction si particulière revêt là son intérêt puisqu’elle lui permet d’être étonnamment endurant.
Parlons de sa tête à qui il lui doit certainement une grande partie de sa notoriété. Globalement, elle est de forme légèrement allongée, s’affinant du crâne à la truffe avec un stop peu marqué et un museau solide. Elle est surtout très expressive. Surplombée d’une paire d’oreilles portées hautes et droites qui semblent être continuellement à l’écoute, elle est à l’image du Berger Allemand, puissante sans excès tout en restant lupoïde. Dans ses yeux sombres, en amande, on peut voir de l’intelligence bien sûr et de la détermination si nécessaire, mais aussi quelques reflets de douceur et d’espièglerie. Même la parole ne lui manque pas tant son regard en dit long.
Partie la plus impressionnante, ses mâchoires sont, quant à elles, à la hauteur de sa réputation de gardien dissuasif, portent dissimulées par des lèvres sèches et bien fermées une dentition en ciseaux particulièrement redoutable.
Pour finir et parfaire le tableau, il faut souligner que c’est un chien très bien “habillé” au poil court ou long selon la variété, dense et plaqué, plus long au cou et à la face postérieure des membres, assorti d’un sous-poil très fourni gage de sa rusticité. Communément fauve à manteau et masque noir, plus ou moins étendu, il ne faut oublier qu’il peut être aussi entièrement noir ou bien charbonné, dernière couleur qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre “canis” mais “lupus” auquel on lui porte à tort quelques parentés.
Le Berger Allemand en tant que race reconnue par la Fédération cytologique Internationale fait l’objet d’un standard qui n’a d’ailleurs été que peu revu depuis sa première version. Si les aptitudes au travail sont restées au coeur de la sélection, il faut avouer que la morphologie, elle, a évolué vers toujours plus de puissance et la recherche d’un mouvement encore plus ample. C’est ainsi que le Berger Allemand a vu son garrot s’élever et les angles de ses postérieurs se fermer davantage au fil des décennies pour atteindre dans certains cas des extrêmes à l’origine d’une polémique et d’un certain désamour pour la race. Il faut dire que chez les éleveurs il est une coutume qui consiste à présenter les chiens dans une position particulière appelée statique où l’un des membres postérieurs est posé très en arrière afin d’augmenter l’impression de ligne de dos descendante. Cette position, qui ne fait qu’alimenter la polémique, fausse grandement la perception alors que la plupart du temps il suffit de repositionner le membre en question pour que le chien retrouve une silhouette avec un dos moins incliné. Cela dit, cette orientation vers un physique répondant davantage à des considérations esthétiques et dynamiques est à l’origine d’une véritable scission au sein de la race ayant donné naissance à deux familles en termes de type et de destination : les bergers allemands dits de travail et les bergers allemands dits de morphologie. Chez les premiers on tend à sélectionner des gabarits légers capables de sauter, plus vifs et intéressés par des activités sportives ou utilitaires quitte à verser dans l’hyper excitabilité tandis que chez les seconds on tend à fabriquer des trotteurs spectaculaires quitte à tomber dans l’hyper type sur le plan anatomique. Fort heureusement il existe des éleveurs qui se tiennent éloignés des concours et des expositions et ne sélectionnent pas ces caractéristiques extrêmes. Ils communiquent généralement moins que les adeptes des podiums qui eux inondent les revues et les réseaux sociaux de leurs photos de chiens en statique au point qu’on croirait presque que le Berger Allemand normal a disparu. Non seulement il n’a pas disparu mais si l’on prend la précaution d’éviter les élevages obnubilés par les titres de champion de travail ou de beauté on a toutes les chances de trouver son bonheur et de vivre l’incroyable expérience de partager son quotidien avec un compagnon hors pair.
Un caractère qui le rend presque humain
Le Berger Allemand, c’est bien plus qu’un chien. C’est un compagnon dans la vie, un équipier dans le travail, un complice de chaque instant. Toujours aux cotés de son maître, il veille imperceptiblement sur lui, dans l’attente d’un regard ou d’un geste, ne demandant qu’a lui prouver sa loyauté. Seul revers à la médaille, il supporte très mal la solitude.
Toujours disponible, étonnamment facile à éduquer, il ne se plait qu’à être utile. C’est ainsi seulement qu’il s’épanouit. Il se distingue également par une faculté peu commune de discernement qui lui permet d’analyser, de comprendre et d’être capable d’initiatives. Ajoutés à cela un attachement profond pour les siens, une pondération naturelle sauf lorsqu’il est sollicité, on obtient un chien de famille idéal qui parvient même à rivaliser avec des races sélectionnées uniquement pour cela.
Je vis avec des bergers allemands depuis 1988. Chacun de mes chiens avait sa personnalité unique, ses qualités et ses petits défauts, ses goûts et sa façon d’être mon compagnon. Ils avaient cependant tous une chose en commun c’est leur présence. Une présence prégnante, réconfortante, distrayante au besoin, ce genre de présence qui vous amène à parler à vos chiens comme vous discuteriez avec un ami, qui efface la barrière de l’espèce. Avec un berger allemand on n’est jamais seul.
Ce que l’on peut attendre de lui
En tant que chien d’utilité le Berger Allemand est capable de s’illustrer dans des disciplines sportives très diverses mettant en avant ses qualités de caractère, sa docilité naturelle mais aussi son énergie. Le Berger Allemand est en effet un chien plutôt actif avec d’importants besoins de dépenses physiques et mentales. Il fait partie des races autorisées à la pratique du mordant sportif. On le retrouve donc dans les compétitions de Ring, Mondioring, mais aussi en Pistage où il excelle grâce à son flair incroyable. Il s’illustre régulièrement en obéissance, en cavage et même en agility. Tous ces sports canins révèlent la complicité du binôme maître/chien.
Qui peut le plus, peut le moins. Toutes ces capacités en font un compagnon rêvé pour les grandes promenades, les randonnées et des activités canines abordables et sans enjeux comme le mantrailing très en vogue ou la cani-marche.
Dans la vie de tous les jours, c’est évidemment le parfait gardien. On adopte d’ailleurs rarement un Berger Allemand sans compter quelque part sur le fait qu’il assurera la sécurité du foyer. Sa vigilance remplace n’importe quel système d’alarme. Il ne faut pas oublier qu’il a été sélectionné pour prévenir et défendre ce qui demande une éducation en conséquence pour modérer son instinct de garde. A la maison le Berger Allemand sait se faire discret malgré sa taille et son poids et s’avère particulièrement patient et protecteur vis à vis des enfants. Il saura être leur compagnon de jeu privilégié dans la limite bien sûr du raisonnable et sous surveillance parentale car redisons-le c’est un chien puissant avec une mâchoire impressionnante qui peut blesser sans intention de le faire dans l’excitation.
Enfin, bien qu’il soit moins employé que par le passé en utilisation pratique, on trouve encore le Berger Allemand comme chien de recherche de décombres, chien d’avalanche et même chien-guide ou d’assistance. Depuis peu il s’illustre également comme chien-visiteur ce qui fait le bonheur d’une génération pour laquelle c’était une véritable légende.
L’éducation et le mode de vie du Berger Allemand
Aussi intelligent et dévoué soit-il, le Berger Allemand a besoin comme tout chien d’une éducation et notamment d’une éducation qui tempère ses ardeurs de chien de berger et de défense. C’est là que le choix de l’élevage est fondamental. En effet un éleveur de lignées dites de travail cherchera à développer ces caractéristiques de même que certains éleveurs de lignées dites de beauté car elles permettent d’atteindre les plus hautes marches des podiums.
Cela dit, l’éducation du Berger Allemand est facile. Son attachement pour sa famille et son goût pour les apprentissages rendent l’enseignement des règles de vie en bonne entente aisée pour peu qu’on prenne le temps de lui inculquer et de le motiver à y obéIr. Comme avec tout chien, le renforcement positif, c’est à dire l’usage de la récompense pour encourager à reproduire les bons comportements, fait de miracles. A l’inverse l’éducation aux méthodes coercitives aura pour effet de dégrader la confiance et l’envie de bien faire qui le caractérisent normalement.
On peut tout apprendre à un Berger Allemand, des exercices les plus simples au plus complexes. Ce n’est qu’une affaire d’imagination et de moyens mis en oeuvre. Cela signifie qu’un Berger Allemand qui ne se comporte pas bien est un Berger Allemand qui a été mal éduqué ou n’a pas été éduqué à moins qu’il ne s’agisse d’un problème de mode de vie.
C’est souvent là que le bât blesse car c’est un chien de conduite de troupeaux à l’origine, par conséquent un chien encore animé par de puissants patrons-moteurs et ayant des besoins d’activité et d’utilité incompatibles avec une existence oisive, solitaire et sans but.
Lorsque l’on adopte un Berger Allemand, ces critères sont à prendre en considération obligatoirement. Il n’est ni raisonnable ni bien traitant d’envisager laisser son chien des journées entières seul à ne rien faire ce qui d’ailleurs est valable pour la plupart des chiens. Mais en ce qui concerne notre compagnon d’armes et de coeur, c’est une torture et un gâchis monumental. Certes il ne s’agit pas de se transformer en berger ou en maître-chien mais il faudra prévoir plusieurs moments d’échanges et de partages par jour. Il faudra aussi prévoir des sorties quotidiennes et idéalement une activité canine en complément pour nourrir son besoin d’apprendre et de se réaliser dans une tâche à accomplir. Un éleveur sérieux s’enquerra d’ailleurs de votre mode de vie et s’assurera que vous avez conscience des besoins à venir de votre compagnon. Il vous sensibilisera sur les conséquences du non respect de ceux-ci qui se manifesteront par des comportements indésirables quelque soit l’éducation que vous lui donnerez par ailleurs. Rassurez vous toutefois, si vous vivez à la campagne dans une maison avec un grand jardin, si vous êtes en capacité de fractionner vos absences ou mieux de travailler depuis chez vous, si vous êtes actif, adepte des grandes promenades et avez envie de partager du temps et des jeux avec votre chien, le Berger Allemand est fait pour vous et il vous donnera le meilleur de lui même de nombreuses années.
La santé du Berger Allemand
Le capitaine Max von Stephanitz définissait le Berger Allemand ainsi : « Est Berger Allemand tout chien de berger vivant en Allemagne qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction utilitaire ». Cela nous amène à aborder la santé et la rusticité de ce chien régulièrement qualifié de fragile ou de sujet à certaines pathologies.
L’espérance de vie du Berger Allemand peut atteindre une douzaine d’années sans grand soucis. Certains dépassent même les 14 ans s’ils bénéficient de bons soins et d’une belle qualité de vie. C’est une longévité remarquable pour un chien de cette taille. Cela dit encore faut-il s’entendre sur les termes bon soins et belle qualité de vie. Force est de constater que la plupart des chiens sont désormais nourris avec une alimentation industrielle, vivent dans des environnements pollués et ont peu d’activités physiques à l’image de leur compagnons humains. Les maladies dites de société les frappent donc comme elles frappent les Hommes pour les mêmes motifs sans que cela ne trouve son origine dans la génétique.
En dehors de cela, c’est sur sa tendance aux problèmes de train-arrière que le Berger Allemand est fréquemment cloué au pilori. Certes ces chiens sur-angulés aux lignes de dos exagérément descendantes souffriront plus précocement de difficultés de locomotion liés aux tensions et aux forces exercées toute une vie sur leur appareil ostéo-articulaire mais cela ne les paralysera pas et n’a en outre rien à voir avec la fameuse dysplasie des hanches érigée en épée de Damoclès au dessus de tout Berger Allemand. D’ailleurs selon les statistiques de l’Orthopedic Fundation for Animals (https://www.ofa.org/diseases/breed-statistics#detail) le Berger Allemand se classe loin derrière d’autres races bien plus affectées que lui par cette déformation et pour lesquelles aucun protocole n’est mis en place pour endiguer la situation. La raison principale pour laquelle Berger Allemand et dysplasie de la hanche sont associés est que l’affection a été identifié en premier au sein de la race et qu’un protocole a très rapidement été mis en place laissant penser qu’elle était fortement atteinte alors qu’il s’agissait juste de prendre le problème au sérieux. Conjugué à la croissance relativement longue des chiots, cet amalgame amène encore la profession vétérinaire à préconiser des examens voire des interventions chirurgicales préventives dès qu’un petit Berger Allemand entre dans son cabinet. Dans plus de 80% des cas ce sera sans objet et dans les 20% restants rares sont les stades nécessitant une opération. Souvent une bonne alimentation, quelques compléments alimentaires, un suivi ostéopathie et la surveillance du poids ainsi que la pratique d’activités ciblées suffiront à le garder confortable.
S’il y a bien par contre une fragilité qu’on peut lui reconnaitre, c’est celle de son appareil digestif. Le Berger Allemand ne se satisfait pas d’une alimentation inadaptée. Cela se traduit pas des mal-digestions et mal-absorptions fréquentes d’autant qu’on peut dire qu’il a un pancréas sensible. Du point de vue purement médical cela peut être considéré comme un problème. Mais de mon point de vue c’est plutôt un avantage car il oblige les propriétaires à renouer avec une alimentation plus naturelle qui sera gage à long terme d’une meilleure santé.
Pour le reste, à moins de tomber sur quelques rares lignées ou quelques rares sujets issus de mariages consanguins ou d’accouplements sans précaution ni tests génétiques, le Berger Allemand reste une race rustique se plaisant et tirant tous les avantages d’une vie au naturel et au grand air, ce qui fera également le plus grand bien à sa famille humaine également.
Approfondir sa connaissance du berger allemand
En 2004, j’ai eu l’idée de proposer au Club de race français d’illustrer le standard pour aider à en comprendre le sens et agrémenter leur site internet. A ce jour mon standard illustré a toujours cours sur le site officiel du CCBA. Je vous en livre la version initiale avec mes commentaires révisés en suivant le lien ci dessous.
Le standard est un texte qui décrit une race dans les moindres détails. Le caractère attendu et le physique y sont indiqués ainsi que les caractéristiques rédhibitoires. Le standard sert de référence pour les jugements en expositions et la confirmation en France. Ainsi tout chien qui “sort” du standard est déclassé voire refusé à la confirmation ce qui compromet l’inscription au LOF de sa descendance. Le standard reste donc notre guide en matière de sélection. A noter que des angulations excessives ne sont absolument pas valorisées ni l’hyper excitabilité sélectionnée par des éleveurs spécialisés dans les lignées dites de travail.
Le standard du berger allemand a relativement peu changé depuis la création de la race en 1899. La dernière modification date de 2011 où la variété à poils longs a été intégrée alors que jusque là cette nature de poil était rédhibitoire. Vous pouvez également consulter le standard officiel de la FCI (Fédération Cynologique Internationale) en cliquant ici.
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