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L’élevage du Val de la Petite Creuse
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Le Val de la Petite Creuse : histoire et parcours

 

L’histoire du val de la petite Creuse

Tout a commencé en 1986. A cette époque j’aimais juste les chiens, tous les chiens ; je ne m’attendais pas à avoir un tel coup de foudre pour la race Berger Allemand lorsque Blaxelle est entrée dans ma vie en 1987. Laïka est arrivée en 1995, et avec elle le goût des expositions, l’envie d’apprendre à éduquer, et le désir – il faut l’avouer – d’apporter ma modeste contribution à la race…

Après quelques expositions très concluantes et la réussite des étapes préliminaires à la reproduction, la première portée inscrite au LOF est née … le 10 janvier 1998. On peut dire que ce jour, j’ai mis le doigt dans l’engrenage.

Le 6 août 1998 est née la seconde portée et c’est avec des petits “Val de la Petit Creuse” que j’ai continué de fréquenter clubs d’éducation et ring d’expos. Les portées se sont suivies ainsi que les résultats ce qui a littéralement changé ma vie.

 

Partie pour être Auxiliaire de santé vétérinaire après m’être rendue compte que je n’étais pas faite pour faire médecine, l’envie, pour ne pas dire le besoin, de me consacrer à la race du Berger Allemand et à mes chiens a rapidement pris le dessus sur tous mes projets professionnels.

J’ai rapidement compris que pour qui veut faire correctement son travail le cumul des fonctions était incompatible avec la qualité : partir toute une journée au boulot et s’occuper après de ses chiens, de ses chiots et de ses clients est impossible sauf en négligeant une grande partie de ses obligations.

 

Le 1er février 2000 : L’élevage de Berger Allemand du val de la petite Creuse est professionnellement né après 2 années d’élevage amateur et de constat que ce véritable métier ne pouvait pas s’exercer à moitié.

La notoriété n’a pas tarder à suivre.


L’élevage de Berger Allemand du val de la petite Creuse dans les médias

 

Ma sélection ayant toujours tendu vers un type de chien très expressif, celui qui avait conquis mon coeur, cela m’a valu d’être contacté par les médias. Le fait d’être un tout petit élevage de Berger Allemand de taille familiale où les chiots évoluaient auprès de jeunes enfants ne fut pas non plus étranger à cette affection de la presse écrite.
Avec l’humilité qui s’impose, je dois quand même dire que j’ai été très honorée de porter les couleurs de la race et de donner une belle image de ce métier, quand il est exercé avec éthique, pendant quelques années.

 

Le Val de la Petite Creuse a été plusieurs fois couvertures du magazine berger allemand mag du temps de son existence avec Tissia, Tristana et Couverture de l’annuaire de la Creuse (c’est assez peu commun pour le signaler)

 

couverturesX3 de BAmagcouverture des pagesjaunes 2002

 

article de presse sur l'élevage de berger allemand du Val de la Petite Creuse, l'élevage au grand coeur

cliquez pour lire l’article

 

et le Val de la Petite Creuse a été à l’honneur en 2006 toujours dans ce  magazine berger allemand mag, un magazine qui ne s’est pas trompé sur notre état d’esprit.

 

Extrait : Le Val de la Petite Creuse, l’élevage au grand cœur

De la vie citadine au métier d’éleveur, il y a parfois tout un parcours initiatique. C’est l’expérience vécue par Isabelle Persson qui a découvert la race au travers de sa première chienne. En quelques années le berger allemand va changer sa vie….
A.Bennetot

 

 
 

D’une simple passion pour une race à une vie consacrée à elle

La vente n’a jamais été ma motivation.

Ma motivation a été et reste depuis le premier jour le partage !

Mais pas n’importe quel partage : le partage de l’expérience extraordinaire de vivre la complicité et l’amitié avec un Berger Allemand.

Pour cela, pas d’autre chemin que celui de le considérer avec respect et de le traiter avec égard, croyez en mon expérience.

Après avoir tenté de faire comme on me l’avait enseigné et m’être sentie particulièrement mal à l’aise dans le rôle du fameux  dominant-chef de meute-dictateur, la question du pourquoi et de quel droit se sont vite imposées.

Pourquoi maltraiter celui dont on recherchait l’amitié et de quel droit l’exploiter pour son seul profit ?

La professionnalisation est-elle incompatible avec la passion pour une race et l’amour de ses chiens ?

Selon mon ressenti, NON. Je me suis donc investie dans la recherche de solutions à ce problème ainsi que dans la mission de connaître le Berger Allemand au delà des clichés et des croyances, en tant que personne canine et non en tant que soldat.

Cela a débouché sur un accompagnement des propriétaires de nos chiots qui s’est généralisé à tous les propriétaires de chiens au travers d’écrits, tout d’abord dans la revue du Berger Allemand, puis au travers de sites internet, de forums, de blogs et enfin de réseaux sociaux pour toucher le maximum de monde.

Cela dit, vous pourriez à juste titre vous demander quelle crédibilité il est raisonnable d’accorder à mes écrits, j’en ferais autant à votre place. Défendre ses convictions est une chose mais encore faut-il qu’elles ne reflètent pas une idéologie sans fondement.

Et bien pour répondre à cette légitime interrogation, sachez que ces écrits sont la synthèse d’années d’observations, de réflexions, d’expérimentations rendues possible par la pratique de l’élevage et de l’éducation canine en vrai. Cela peut paraître un détail mais la théorie qui ne se vérifie dans les faits, reste une théorie ; elle ne devient pas une science.

Ces années ont évidemment été jalonnées de dizaines de lectures et d’un nombre incalculable de débats parfois vifs avec des personnes de tous les horizons cynophiles ce qui a généré de très nombreuses remises en question et une totale refonte de notre façon de faire.

 

Formations

 

La pratique ne suffisant pas à la connaissance, pas plus que l’expérience de détenir juste des chiens, plusieurs formations théoriques et techniques sont également à la base de mes connaissances, et notamment des formations :

Formation d’Auxiliaire de santé animale, comme évoqué plus haut, une formation qui s’est avérée d’un grand intérêt pour la pratique des soins à mes propres animaux

Formation d’Educateur canin : formation pratique en continue sur les terrains auprès des pires comme des meilleurs éducateurs et dans la vie quotidienne avec mes chiens (et concernant les pires, j’en aurais à raconter !!!)

Formation pour l’accompagnement des maîtres, validée par l’obtention du certificat d’aptitudes à l’accompagnement des maîtres, le CAAM, auprès du CEFCA (Centre d’études et de formations au comportement animalier), maître de stage : Monique Bourdin. Cette formation m’a conforté dans l’idée que tout est affaire de socialisation, familiarisations et respect du chien.

Formation au Clicker Training, formation technique à cette méthode de conditionnement acquise auprès de plusieurs formateurs, dont Catherine Collignon.

Formation en comportement canin : formation théorique en continue et en autodidacte depuis 2006 en parallèle de mes activités professionnelles (Merci à Internet de rendre accessible les études, thèses et données et merci encore plus aux comportementalistes et éthologues de publier des ouvrages ; je pense tout particulièrement à Joëlle Caverivière)

Formation en naturopathie (en cours),

 

Auxquelles se sont ajoutés des stages pour ne pas se contenter de la théorie.

Camp d’été Animalin 2009, atelier Obé rythmée, une révélation en ce qui concerne l’animatrice (Catherine Collignon) et en ce qui concerne aussi l’Obé rythmée que je sais désormais ne pas être une discipline qui m’attire.

Plusieurs stages en éducation de base, gestion du chien agressif, méthodes d’amélioration de la motivation … qui ne méritent pas d’être cités

Séminaire avec Kathryn Lord en Novembre 2016, sur le développement cognitif du chiot

 

Tout ceci me permet aujourd’hui d’affirmer que notre façon de faire est une excellente façon de faire car outre les preuves scientifiques et les arguments philosophiques, les effets sur le bien-être de nos chiens, effets vérifiables et reproductibles, sont indéniables. Nos chiens ont certes servis un peu de cobayes au fil de ces années mais de générations en générations ils ne s’en portent que mieux et font de plus en plus notre bonheur au quotidien.

 

Défendre une race, le chien en général, des pratiques plus éthiques, ne pouvant se limiter à élever, je me suis également essayées à divers fonctions afin de rayonner le plus largement possible.

 

Quelques fonctions assurées au cœur de la cynophilie

 

De 1997 à 2005 : Je fus membre du comité puis du bureau du Club d’éducation canine de La Souterraine successivement comme secrétaire puis trésorière

De 1999 à 2003 : Je fus éducateur canin bénévole au sein du CEC de La Souterraine

De 1998 à 2006 : Je fus Déléguée de la Société du Chien de Berger Allemand pour le département de la Creuse

De 2003 à 2006 : Je fus Animateur régional de la Société du Chien de Berger Allemand pour la région Limousin

De 1999 à 2006 : Je fus Organisatrice d’une dizaine d’expositions canines “spéciale de race” sous patronage SCBA

De 1999 à 2006 : Je fus Conceptrice et animatrice des versions 2, 3 et 4 du site internet de la Société du chien de Berger Allemand

De 1999 à 2009 : Je fus Conceptrice et animatrice de l’annuaire des éleveurs de Berger Allemand qui devint un forum dédié au berger allemand en 2007

De 2007 à  2013 : Je fus Administratrice du dit forum désormais inactif

Et de 2003 à 2005 : Je fus Membre du Jury de la DRAF décernant les attestations de compétences nécessaire à l’obtention du certificat de capacité à l’élevage des animaux de compagnie.

En 2005, je me suis posée la question de l’intérêt réel de ces intenses activités en parallèle de mon activité d’éleveur.

La réponse fut sans appel : Cela ne servait pas concrètement mon objectif de défendre et promouvoir le Berger Allemand comme membre de sa famille et compagnon. Le Club de race prônait un type de Berger Allemand qui ne répondait ni à mes attentes, ni à celles de mes clients. Mon investissement au sein d’un club d’éducation canine ne me permettait pas d’améliorer les méthodes de dressage qui y avaient cours. Quant à contribuer à la promotion d’éleveurs dont je ne connaissais que l’affixe, c’était leur apporter une caution sans pouvoir s’assurer qu’ils partageaient ma philosophie.

J’ai donc cessé de me disperser et de gaspiller mon énergie pour me recentrer sur l’essentiel :  mon élevage , les chiens de mes clients et surtout mes propres chiens.

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